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08/05/2017

Chronique de Bernd : Cela n'arrive qu'une fois, cela ne se reproduira plus

Bernd Kuleisa

Chers amis de l'adh !

C'est maintenant que la saison de pêche à la mouche prend vraiment son envol ! L'un des meilleurs mois de l'année commence : le mois de mai ! La fascination est à son comble, car la plupart des poissons cibles se laissent aborder au mieux. Pour commencer par le nord : l'orphie, la truite de rivière, la truite de mer (sur la côte et dans les rivières, il y a maintenant des chances, car les premiers gros poissons remontent déjà vers les affluents de l'Elbe, de la Weser, etc.), le brochet et le saumon se laissent maintenant bien attraper en Ecosse, en Suède, en Irlande et au Danemark. Ouf ! Reprenez votre souffle, car ce n'est pas tout : l'ide, le chevesne, l'aspe et la carpe commune deviennent eux aussi plus actifs à mesure que le temps se réchauffe.

Dans deux cas, il s'agit même de saisir maintenant ( !) des opportunités qui ne se présenteront plus pendant toute l'année suivante. Devise : ça n'arrive qu'une fois, ça ne revient pas !

1) Pour déjouer un orphie, il faut accélérer dès que le feu est orange. Pas au feu rouge, mais à la mer Baltique ! Lorsque le colza est en fleur, on a les meilleures chances de trouver de l'argent à profusion. La meilleure période est généralement de début à mi-mai ; cette fenêtre est étroite, alors s'il vous plaît : faites attention !

L'équipement idéal est une canne légère de 6 avec une ligne flottante WF. A cela s'ajoute un bas de ligne monofilament ou en Fluorocarbone avec un scion de 0,22 à 0,25. C'est parfait ! Le choix de la mouche est très important ! Si l'on prend les modèles habituels de la Baltique, plus grands, on obtient beaucoup de touches, mais la plupart des frelons ne s'accrochent pas de manière sûre et se détachent sans cesse. C'est très énervant. Pour y remédier, il faut utiliser les mouches les plus petites possibles (taille 8 - 10), qui sont avalées par les calaos et qui tiennent bien dans le coin de la bouche.

Dans les offres d'adh-fishing, j'utilise volontiers la"Tangloppe" (taille 10) en gris, mais aussi des variantes aux couleurs vives(CDC Tangloppe).

2) Outre l'orphie, un deuxième phénomène est pour ainsi dire à l'ordre du jour en mai. La mouche de mai ! Cette expérience ne peut pas non plus être rattrapée si elle est manquée. Alors, là encore, attention ! Dès la mi-mai et jusqu'au début du mois de juin, ce magnifique insecte apparaît lors des chaudes journées de printemps et détermine la pêche à la mouche dans les ruisseaux à truites où Ephemera danica essaime. Dans le nord, il y a par exemple de bonnes chances dans certains ruisseaux de la Heide et dans la Bode dans le Harz, plus au sud, la Wiesent est une destination qui vaut le détour. Avec un peu de chance, on tombe sur la meilleure période ; celle-ci commence après trois ou quatre jours de présence massive de l'insecte. Les truites s'adaptent alors entièrement à cette "côtelette flottante" et en font une véritable fixation. Jusqu'à ce que, peut-être au bout d'une semaine, elles en aient trop. Les poissons sont trop nourris !

Par conséquent, il existe également une fenêtre de pêche d'environ 10 jours pour la mouche de mai, qu'il convient de cibler. Pour savoir si l'on est dans le vrai, il faut se rendre au bord de l'eau. C'est ce que je vais faire. Et vous ?

Cordialement, votre

Bernd

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